dimanche 6 février 2011
CONCERT à 17h
Salle
de la Cité-Bleue
46 avenue de Miremont - Genève
HAIM à la lumière d'un violon
Production : Cie C(h)aractères et Cross-Media Cultureavec Xavier Gallais et Gérald Garutti : texte, mise-en-scène et narration
Naaman Sluchin : violon - Dana Ciocarlie : piano
Les Mentsh : Alexis Kune accordéon - Samuel Maquin clarinette
Haïm Lipsky
naît à Lodz dans une famille hassidique où, de la liturgie juive aux
chansons yiddish, la musique est omniprésente. Dès son jeune âge, il
est attiré par la musique classique et tombe littéralement amoureux du
violon. Il se faufile aux concerts de l’Orchestre Philharmonique de
Lodz où il entend Arthur Rubinstein et découvre -entre autres- la
musique de Mendelssohn et les
concertos pour violon.
La guerre éclate. Haïm est enfermé avec ses parents dans le ghetto de Lodz. À douze ans, il rejoint l’orchestre du ghetto dirigé par le pianiste Théodore Ryder. Son violon devient le fil d’Ariane qui lui permet de traverser l’enfer : au camp de Poznan où il est contraint de jouer pendant les pendaisons, aux mines de Janina où il parvient à survivre... chansons de Noël par ici, pour adoucir les gardes polonais, musique en échange des restes d'un repas par là... et l'orchestre d'Auschwitz pour espérer survivre... jusqu’à la Marche de la Mort vers l’Allemagne, avec son violon comme dernier espoir d’une existence enfin supportable.
Aux derniers jours de cette marche, Haïm parvient à s’enfuir. Il trouve refuge chez une veuve qui a perdu ses deux fils à la guerre et joue du luth. Près de Stuttgart, il assiste à l’arrivée des Américains et décide de partir en Israël, vers la liberté, vers un nouveau commencement, dans l’espoir de vivre enfin en paix.
Et aujourd’hui… c’est sa fille Shifra qui retrace sa vie alors que son petit-fils, Naaman, interprète les oeuvres de Bloch, Mendelssohn, Wieniawski, Szymanowski, Enesco, Kreisler, Bartok, Bernstein, Bruch qui, comme les musiques klezmer et yiddish, ont marqué les étapes de la vie de Haïm.
concertos pour violon.
La guerre éclate. Haïm est enfermé avec ses parents dans le ghetto de Lodz. À douze ans, il rejoint l’orchestre du ghetto dirigé par le pianiste Théodore Ryder. Son violon devient le fil d’Ariane qui lui permet de traverser l’enfer : au camp de Poznan où il est contraint de jouer pendant les pendaisons, aux mines de Janina où il parvient à survivre... chansons de Noël par ici, pour adoucir les gardes polonais, musique en échange des restes d'un repas par là... et l'orchestre d'Auschwitz pour espérer survivre... jusqu’à la Marche de la Mort vers l’Allemagne, avec son violon comme dernier espoir d’une existence enfin supportable.
Aux derniers jours de cette marche, Haïm parvient à s’enfuir. Il trouve refuge chez une veuve qui a perdu ses deux fils à la guerre et joue du luth. Près de Stuttgart, il assiste à l’arrivée des Américains et décide de partir en Israël, vers la liberté, vers un nouveau commencement, dans l’espoir de vivre enfin en paix.
Et aujourd’hui… c’est sa fille Shifra qui retrace sa vie alors que son petit-fils, Naaman, interprète les oeuvres de Bloch, Mendelssohn, Wieniawski, Szymanowski, Enesco, Kreisler, Bartok, Bernstein, Bruch qui, comme les musiques klezmer et yiddish, ont marqué les étapes de la vie de Haïm.
