L’Ensemble
Lucidarium se consacre à la musique du Moyen Âge
et de la
Renaissance en privilégiant des répertoires peu
connus,
voire inédits. Il est constitué des meilleurs
spécialistes d’Europe en la matière.
Grâce à son travail méticuleux et sa
créativité, il ouvre des perspectives nouvelles
dans
l’interprétation des musiques anciennes et a
d’ores
et déjà conquis le public dans les plus
importants
festivals d’Europe.
Enrico Fink : chant,
récitation
Gloria Moretti
: chant
Viva Biancaluna Biffi
: chant, violon Renaissance
Avery Gosfield
: flûte à bec, flûte et tambour,
flûte double
Marco Ferrari
: flûte à bec, douçaine, chalemie,
flûte double, cornemuse
Francis Biggi
: viola da mano, viola da penna, cetra, colascione
Massimiliano Dragoni
: dulcimelo, percussion
Elisabetta Benfenati
: guitare Renaissance
Cecilia Knudtsen :
viole de gambe
Fondé
en Suisse en
1991, «Lucidarium » se spécialise dans
les musiques
du Moyen Âge et de la Renaissance. Chaque programme est
précédé par une longue
période
consacrée à la recherche et un
préparation dans
divers domaines ce qui donne une sonorité
différente
chaque fois ; de solides connaissances des styles de musique et de
l’arrière-fond historique permet un
liberté
d’expression et une combinaison pleine d’entrain de
la
prestation des chanteurs et des instrumentistes.
Les membres de l’Ensemble collaborent
régulièrement
avec des institutions éducatives et scientifiques bien
connues,
telles que le Centre de Musique Ancienne du Conservatoire de
Genève, le CERIMM de Royaumont, ainsi que le CNSM de Lyon,
la
Sorbonne, et les Universités des états de
l’Arizona, de Californie, du Maryland et du Wisconsin.
Même si le travail de recherche pour les divers projets reste
la
prérogative des deux Directeurs, le produit final est le
résultat d’un travail collectif, des
répétitions au cours desquelles chaque musicien
est
totalement impliqué dans le processus de
création. Cette
association de préparation méticuleuse avec la
joie de
l’improvisation et un jeu musical plein de dynamisme a value
à l’Ensemble depuis ses débuts
l’adhésion enthousiaste tant du public que de la
critique.
« Lucidarium » est fier d’avoir
exhumé et fait
connaître au public un répertoire peu connu ;
l’Ensemble consacre une grande partie de son travail
à des
musiques qualifiées de « mineures »,
mais qui
étaient en réalité des sources
importantes pour le
développement et la dissémination de nouveaux
concepts
musicaux pendant le Moyen Âge et la Renaissance. Les musiques
et
les poésies conçues pour la vie de tous les jours
représentent un miroir des goûts et des
mentalités de l’époque, et suscitent en
même
temps une réflexion sur l’échange
ininterrompu de
formes et de thèmes entre les différentes couches
de la
société de ces époques.
Une partie importante des recherches effectuées est
consacrée à une confrontation entre des sources
historiques et la musique et la poétique traditionnelles,
faisant partie d’un travail continu sur la relation entre
transmission orale et écrite. Les danses de la
région d’Emilie Apennine, les bribes de
mélodies de
la Renaissance qui survivent dans les chants des synagogues en Europe,
ou le style de chanter déclamatoire qui survit encore
aujourd’hui en Italie centrale ne sont que quelques exemples
de
sources qui recèlent de précieuses indications
sur la
façon d’interpréter la musique et la
poétique d’antan.