Pour cet automne 2015 l’association AMJ vous invite à découvrir ou à redécouvrir la culture yiddish et ses multiples facettes.
Non seulement cette culture a été présente et florissante dans de
nombreux pays, à tel point que l’on put parler d’un Yiddishland, mais
surtout, la culture yiddish a montré une richesse et une créativité
trop souvent méconnue, dans les différents domaines artistiques tels
que la littérature et la poésie, le théâtre et l’humour, la musique, la
danse, l’opéra, le cinéma etc.. C'est à un véritable "foisonnement
culturel" que l'on pouvait assister en Europe centrale, une richesse
aujourd'hui insoupçonnée, détruite par la folie totalitaire.
On l’appelait donc le Yiddishland cette contrée aux frontière floues,
au centre de l’Europe, entre la mer Noire et la Baltique et de l’Alsace
à la Russie, à cheval entre la Pologne, la Lituanie, l’Ukraine, la
Roumanie et la Hongrie, un territoire géographique n’ayant ni centre ni
contours, où avant la deuxième guerre mondiale et le génocide du peuple
Juif, plus de onze millions d'individus parlaient la langue dite juive,
le yiddish. Dans le Yiddishland les enfants fréquentent des écoles où
l'enseignement s'effectue en yiddish, les habitants font du théâtre, du
cinéma, construisent des bibliothèques et donnent des conférences, ils
chantent, ils s'aiment et se chamaillent, en yiddish.
Après la seconde guerre mondiale ce « continent » a disparu. Il a
pourtant bien représenté une véritable civilisation du Moyen-Âge
jusqu’à son anéantissement par le nazisme. Le Yiddishland avait ses
journaux, ses hôpitaux, ses universités, ses théâtres et le Yiddish
représentait autant qu’une langue, un mode de vie et de pensée.
Tenter d’en perpétuer la mémoire n’est pas facile mais c’est le sens de
ce petit festival : exprimer et rendre à nouveau vivante une partie,
une infime partie de la culture Yiddish, culture dont des fragments ont
survécu parmi les bagages des émigrés, lesquels à nouveau la
réinventèrent, l’enrichissant de nouveaux métissages…
Pensons à Abe Schwartz, à Naftule Brandwein, à Max Epstein par exemple,
qui nourrirent des musiciens comme Giora Feidman, Joël Rubin et très
près de nous, des musiciens faisant partie de ce programme, Michel
Borzykowski, Charles Rappoport, Marine Goldwaser, David Lefebvre…etc.
Puisse ce petit aperçu vous donner l’envie de partir à la découverte de
ce monde généreux, trop souvent méconnu tant il est difficile d’en
suivre les traces.
soirée cinéma :
YIDDISHE GLIKN - LE BONHEUR JUIF
film muet, 1925, d'Alekseï Granovski,
directeur du théâtre yiddish d’Etat Goset, de Moscou,
avec accompagnement musical klezmer
L'organisation de ces concerts est rendue possible grâce au soutien des membres de l'association AMJ ainsi que : Département de la culture de la Ville de Genève Loterie Romande - Organe de répartition
Réservations : Sylviane Hayem : +4176/226.96.92 Pour tous
renseignements ou contact : Dann-Olivier Alfandary 20 rue
Barthélémy-Menn, CH-1205
GENÈVE +4122/320.86.28 Catherine Demolis Tacchini 30 chemin Adolphe-Pasteur, CH-1209 GENÈVE +4122/734.80.46